Retour sur le Conseil Municipal de la Ville de Valenciennes de ce mardi 29 novembre

Le 01/12/2022 - 39986 vues

Par Julie Kaci avec Aziz Zemouri

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Parmi les sujets évoqués : le rapport d’orientations budgétaires. Face aux crises, Laurent Degallaix souhaite augmenter le budget 2023 du CCAS (centre communal d’action sociale). Le budget du CCAS passera donc de 1,8 à 2,2 millions d’euros l’an prochain.

Les élus de l’opposition, du groupe Valenciennes Verte et Solidaire, ont également interpellé le maire, Laurent Degallaix, sur certains sujets.

La conseillère municipale d’opposition pour la France Insoumise, Luce Troadec, a questionné le maire quant à son choix de maintenir ouvertes les salles de sport de la ville sans chauffage. Elle considère que cette décision peut fragiliser certaines activités et certains clubs sportifs au détriment d’autres, en particulier chez les plus jeunes. L’élue évoque également la potentielle volonté du maire de vendre certains locaux syndicaux en raison de la crise. Ce qui, toujours selon Luce Troadec, priverait les valenciennois de lieux adéquats pour exercer leurs droits syndicaux.

Laurent Degallaix s’est justifié en rappelant que la situation actuelle l’oblige à prendre des « décisions radicales ». Concernant les syndicats, il affirme s’être entretenu avec eux. Il explique également qu’ils utilisent les locaux municipaux sans payer de loyer, ce qui représente 150 milles euros dans le budget de la ville. Sa proposition est de créer une « maison de syndicats » afin de regrouper tous les syndicats dans le même lieu. Mais la CGT émet un refus. « On applique un traitement équitable à tout le monde » ajoute Laurent Degallaix.

L’élu Quentin Omont, du parti Europe Écologie- les Verts, a également posé la question du devenir de l’Ecole supérieure d'art et de design de Valenciennes. Celle-ci est menacée de fermeture. L’établissement cherche entre 500 et 600 milles euros.

Selon le maire, la ville est dans l’incapacité d’apporter la somme manquante. Il déclare que « l’état doit prendre ses responsabilités ».

Luce Troadec nous a fait part de son ressenti à la sortie du Conseil Municipal. Elle estime que la période actuelle permet à Laurent Degallaix de « justifier des choses qui peuvent paraitre un peu excessives, comme la coupure du chauffage dans les salles de sport ou la vente de certains locaux syndicaux ». Par ailleurs, Luce Troadec déplore des « conseils municipaux très expéditifs » et, par là même, « peu démocratiques ». L’élue apprécierait plus d’échanges ainsi que la retransmission des conseils municipaux afin de partager les informations sur la place publique.