Le 20/03/2023 - 7613 vues
Par Jean Rimbaud avec Julie Kaci
Nous avons rencontré la députée de la 21ème circonscription du Nord après le vote de la Motion de censure à l'Assemblée Nationale.
Il y a quelques jours, vous étiez vous dans l’hésitation sur le vote de la loi qui finalement n’a pas été débattue à l’Assemblée. Aujourd’hui, vous avez finalement voté pour la Motion de censure. Quel a été le cheminement qui vous a conduit à ce vote ?
« Si je reprends le texte sur la réforme des retraites, je pense qu’il y’a eu un manque de travail en amont et c’est ce qui m’a fait hésiter pendant longtemps parce que le texte manque de finition sur certains points, par exemple le travail des femmes. Tous ces différents points on fait qu’effectivement j’ai beaucoup hésité quant à mon vote et en tout cas j’avais annoncé que ce ne serait pas un vote pour et que j’attendais le résultat de la CMP. Il y a eu quelques avancées mais pas suffisamment pour amener à un vote pour, si nous avions voté. Mais nous n’avons pas voté. Pour moi, le 49 :3 n’était pas concevable. Nous aurions dû voter, peut-être que le gouvernement n’a pas osé prendre le risque et je peux l’entendre mais je ne pense pas que ce soit un choix judicieux. Je pense aussi que ça a manqué de pédagogie, ce texte on ne l’a pas expliqué aux habitants. Il y a des questions qui se sont transformées en craintes et malgré les craintes il n’y a pas eu de réponses. Même pour la motion j’ai encore hésité, je l’ai dit avec sincérité. La raison principale c’est mon territoire. J’ai beaucoup, ces dernières semaines, écouté mon territoire, les habitants et les élus, qui se sont manifestés sur les réseaux. Je suis allée à leur rencontre. Voilà ce qui m’a amené aujourd’hui à faire ce choix. On associait vraiment le texte à la motion et pour la motion c’était un cap supérieur, une censure du gouvernement et ce n’est pas ce que je souhaitais mais aujourd’hui c’était le moyen pour s’exprimer donc je l’ai utilisé comme tel après beaucoup d’hésitations. »
On a vu un territoire qui a fortement réagi à l’engagement de la responsabilité du gouvernement sur ce projet de loi des retraites, comment réagissez-vous à tout cela ?
« Je suis pour que les gens s’expriment et que l’on puisse échanger dans la mesure où ça se fait dans le calme et dans le respect de chacun. C’est normal que la population s’exprime. Je les ai écouté, maintenant je tiens à dire aussi que les débordements ce n’est pas la solution pour se faire entendre, par contre le dialogue oui. »
Rarement un gouvernement a été renversé sur une Motion de censure. Il y avait de vrais risques cette fois-ci ?
« J’avoue que je n’y croyais pas. On voit quand même qu’il y a eu très peu de voix manquantes : 9 voix. Je me suis un peu trompée. On sait que tout dépendait du choix de certains LR mais aussi chez nous, puisque nous étions quelques-uns à ne pas avoir donner notre position, on s’est rendu compte que ces élus hésitants ont plutôt voté pour »
Comment vous avez pris le pouls du territoire sur ce projet de loi ? Je suppose que vous avez eu de nombreux échanges.
« Je suis beaucoup sur le territoire et c’est vrai que le dialogue est facile avec le territoire, sur ce sujet aussi, avec les élus et les habitants. Le pouls se prend comme ça »
On évite la dissolution cette fois-ci. Est-ce que vous pensez que cette législature ira à terme selon vous ? Est-ce que ce précédent risque rend la France plus difficilement gouvernable ?
« Je ne sais pas. Je ne le souhaite pas mais quand je dis ça ce n’est pas pour moi. Je pense qu’il faudrait que ce que nous avons vécu aujourd’hui permette à chacun de réagir. Et quand je dis chacun je parle côté gouvernement et côté parlementaires. Aujourd’hui, il faut que le parlement se rende compte qu’il doit travailler avec nous. S’il avait travaillé avec nous, on n’aurait pas vécu ce que l’on vit actuellement, j’en suis persuadée. Il faut aussi que certains parlementaires sachent que nous sommes là pour travailler parce que la France c’est ça qu’elle attend. La France a besoin de sérénité. La crise sociale est là et on est là pour travailler pour les Français. Je voudrais vraiment aujourd’hui que cela serve à faire réagir pour enfin bien travailler. »
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