Le 25/11/2024 - 43787 vues
Par Dorian Marchiset
Le centre hospitalier de Valenciennes a mis en place, dans le hall Jean-Bernard, une exposition contre les violences conjugales. Un geste important lors de la journée pour l’élimination de violences à l’égard des femmes.
Le 25 novembre, date mondiale de la lutte contre les violences conjugales, le centre hospitalier (CH) de Valenciennes a organisé une exposition pour sensibiliser à ces maux. Qu’elles soient psychologiques, sexuelles ou physiques, ces violences sont en constante hausse en France et le Valenciennois ne passe pas à côté. Dans l’Hexagone, une femme est tuée tous les deux jours et demi par son conjoint ou ex-conjoint et une femme sur dix est victime de violences au niveau national.
« On sait que c’est une thématique où la victime est sous emprise et où elle parle ou peu », alarme le docteur Amélie Carpentier, médecin urgentiste au CH de Valenciennes. D’après la référente violences conjugales, tout l’intérêt de cette journée est de « montrer que ce problème est pris à bras-le-corps par tout le monde. » En ce sens, les professionnels de santé et le service de prévention santé du département ont animé plusieurs stands d’information sur les moyens de repérer et d’accompagner les victimes.
« La victime n’est jamais coupable »
Si vous êtes témoin ou victime de violences conjugales ou intrafamiliales, plusieurs solutions existent. En cas d’urgence, il ne faut par exemple pas hésiter à contacter le 17 ou par SMS au 114. Il est également possible d’être conseillé via les appels anonymes et gratuits du 39 19 (9h-22h du lundi au vendredi / 9h-18h les samedi, dimanche et jours fériés). Les pharmacies ont aussi leur rôle, donnez le code « masque 19 » et un relais avec les forces de l’ordre sera opéré.
« Quand une victime est hospitalisée pour des faits de violences conjugales ou qu’on repère des violences vécues auparavant, la personne est prise en charge sur le plan somatique, psychologique et un lien est fait avec l’unité de médecine légale », ajoute Amélie Carpentier. L’objectif : permettre aux victimes de se sortir d’une potentielle emprise et les prendre en charge au mieux. En conclusion, la professionnelle assure que « la victime n’est jamais coupable ». Aucune tenue, aucun comportement ou nulle autre action ne justifient ces actes.
Amélie Carpentier, au sujet des gestes à adopter :
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