Rentrée pleine d’apprentissages pour Transvilles, des changements arrivent

Le 26/09/2024 - 20350 vues

Par Dorian Marchiset

Partager

Quelques semaines après le retour sur les bancs d’école des plus jeunes, c’était au tour de Transvilles de faire sa rentrée, le mardi 17 septembre. L’occasion parfaite pour aborder les nouveautés mises en place par le réseau de transport valenciennois durant les derniers mois. Les dirigeants ont notamment abordé le lancement, au mois de juillet, des Liane 1 et 2. Et les débuts sont plutôt concluants, avec un passage de 52 000 validations en juillet/août 2023 à 80 000 validations en juillet/août 2024, le mois de septembre également de plus bel avec 42 000 validations uniquement entre le 1er et le 12 septembre, un chiffre logiquement en hausse en raison de la rentrée scolaire.

« On a lancé ça au début du mois de juillet pour permettre de nous roder mais la vraie rentrée, c'est maintenant », explique le président de Transvilles, Franck Duval. Malgré cette augmentation de la fréquentation, les usagers ont tout de même remonté quelques problèmes à la direction et elle ne compte pas rester les bras croisés. « On prend en compte toutes les remarques pour s’améliorer à condition qu’elles soient organisées. Si on dit juste que ça ne va pas, on ne peut pas faire grand-chose », image le dirigeant du réseau de transport.

Vers une modification des lignes scolaires

Transvilles reste aussi en contact avec les établissements scolaires. L’objectif est encore une fois de permettre aux usagers de tous types de remonter les axes d'amélioration. « On fait des ajustements, on modifie les horaires si le besoin se fait sentir même s’il est encore très tôt », ajoute Franck Duval, moins d’un mois après la rentrée scolaire. Concernant les potentielles modifications qui pourraient voir le jour après les premières remarques, il faudra encore être patient. Pour chaque changement, qu’il s’agisse d’horaire ou de trajet, ce sont les employés concernés qu’il faut avertir et dont il faut organiser l’emploi du temps. Pour rappel, le réseau de transport privé emploi actuellement environ 500 personnes.

Concernant de futur gros projets, le président est clair : « On a déjà fait un gros travail avec ce nouveau réseau donc on ne va pas changer fondamentalement le réseau. » Une envie est tout de même en train de germer, celle de permettre aux usagers de payer son titre de transport à l’aide de sa carte bancaire, mais rien n’est sûr pour le moment. Actuellement, l'heure est donc à l’ajustement et non aux grands bouleversements.