À Valenciennes, la boutique Le Coin des Mariés tend la (seconde) main aux futures mariées

Le 20/11/2023 - 96673 vues

Par Nathan Bigué

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Le seconde main est une tendance qui se développe progressivement. Pour des questions de budget ou dans une démarche écoresponsable, les robes de mariée de seconde main et de déstockage sont de plus en plus prisées. À Valenciennes, la boutique Le Coin des Mariés propose des robes à des prix abordables : « entre 250 et 350 euros pour le prix d’achat moyen », affirme la créatrice et gérante de la boutique, Nadia Debachy. Son mot d’ordre, rendre le luxe accessible à tous  : « Ce n’est pas normal de devoir mettre 2 500 euros dans une robe. Je trouve que c’est plus raisonnable d’avoir une robe au maximum pour 700 ou 800 euros, lorsqu'il s'agit de robes de créateurs ».

Ouverte en mai 2023, la boutique valenciennoise contient près de 95 % de robes de seconde main, mais aussi quelques pièces provenant de déstockage. Le tout chiné par sa gérante. « Il faut forcément un peu de chances, mais c’est surtout beaucoup de recherches », partage-t-elle. Une fois la robe achetée et posée en boutique, la magie opère. Les futures mariées viennent en essayer, parfois pendant de longues heures, avant de dénicher la perle rare parmi la collection. Mais la route est encore longue. 

« Perspective d’économie circulaire et de commerce de proximité »

Le Coin des Mariés n’est pas une “friperie de robes de mariée”. Et sa fondatrice insiste bien : ça n’existe pas et sa boutique n’est pas une friperie. Pour la simple et bonne raison qu’une fois la robe choisie, plusieurs modifications sont réalisées pour obtenir un rendu parfait. Et cela ne serait pas possible sans le partenariat avec l’Atelier à 4 épingles, pôle d’insertion de l’association La Pose. 

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En plus de soutenir une association pour la réinsertion professionnelle, Nadia ne rechigne pas à soutenir les jeunes. « Dans cette perspective d’économie circulaire et de commerce de proximité, j’ai aussi établi un partenariat avec l’école de la deuxième chance », explique celle qui est maintenant marraine de l’école.

Un premier salon de seconde main

Dimanche 29 octobre, la fondatrice a organisé son premier salon de seconde main au restaurant le Bouchon d’Adèle, à La Sentinelle. « Il y avait une atmosphère de “comme à la maison” », décrit-elle. Une centaine de visiteurs était présente, dont potentiellement des futures mariées, et une quinzaine de prestataires venus de la région ou encore de Lyon. 

En bref, un salon plus ou moins local réunissant des auto-entrepreneurs aux concepts originaux (développement de livres d’or audios, décoratrices, etc), qui soutiennent notamment le seconde main. Un défilé et une tombola étaient également au programme de cette journée. De quoi prévoir une deuxième édition ? « Oui, mais un peu différemment », prévient Nadia.

Crédits photos : Nathan Bigué et DR